Archives de catégorie : Déclarations et Communiqués

Louis Lévêque…

Les élus communistes métropolitains s’associent avec émotion au communiqué de presse de la fédération du Rhône du PCF en hommage à Louis Lévêque.

Il a été, comme élu de la Communauté urbaine et, bien entendu, comme adjoint au logement du maire de Lyon, un acteur engagé pour le droit au logement, pour la rénovation urbaine, pour l’accueil et l’hébergement. Il est devenu une référence incontournable du monde du logement, présidant la commission de médiation DALO -un des lieux où les conséquences du mal-logement sont le plus douloureusement visibles-, portant partout la défense des droits des mal-logés, des sans domicile, défendant l’exigence de solidarité territoriale si difficile à construire.

Nous lui rendrons hommage lors du prochain Conseil de Métropole et nous adressons à sa femme et ses enfants nos condoléances fraternelles.

On ne peut sortir de la crise de l’hébergement d’urgence sans sortir de la crise générale du logement.

Les élus communistes apportent leur contribution au débat de la majorité métropolitaine sur la situation d’urgence de l’hébergement et de l’accueil. Cet été, la Métropole a été dépassée par une nette aggravation des situations de personnes à la rue, et notamment de mères avec de jeunes enfants, et même de nourrissons. Selon la Préfecture, il y avait fin 2023 dans le Rhône, 3 198 personnes sans logement (391 de plus qu’en 2022), 19 566 personnes hébergées chez un tiers (1 485 de plus qu’en 2022), 9 010 en hébergement temporaire (801 de plus qu’en 2022), 6 602 dans un logement insalubre (130 de plus qu’en 2022), 29 709 dont la demande de logement avait plus de deux ans (3 985 de plus qu’en 2022), 6 338 dans un logement inadapté au handicap (449 de moins qu’en 2022, seule situation qui s’est améliorée), 19 523 dans un logement trop petit (1 135 de plus qu’en 2022). Depuis, tout s’est encore aggravé et on risque d’apprendre, en fin d’année, qu’on aura dépassé les 100 000 personnes en situation de mal-logement prioritaire (68 000 en 2020, 83 000 en 2021, 89 000 en 2022, 96 000 en 2023).

Pourtant, le budget 2024 métropolitain poursuivait la forte hausse des dépenses d’hébergement, qui sont passées de 5,6M€ en 2020 à 14,8M€ en 2024. Au total, jamais les capacités d’accueil n’ont été aussi élevées. Malgré cet effort, l’aggravation des situations d’urgence cette année, l’accueil de personnes à la rue venant de la région parisienne en amont des Jeux olympiques, le renvoi de personnes par les autres départements de la Région AURA ou l’explosion des expulsions (+ 24 % depuis 20 ans) ont mis cette politique d’hospitalité et d’hébergement d’urgence en difficulté, rendant très difficile de poursuivre l’accueil inconditionnel de certaines mères avec enfants.

On ne peut réduire cette urgence à des questions juridiques ou de compétences locales. Cela ne ferait que constater la difficulté d’agir sans ouvrir le débat sur les causes de cette situation. C’est toute la politique des gouvernements successifs de l’hébergement, du logement, de l’accueil et de l’immigration qui est un échec aux conséquences inhumaines, injustes et inégales.

C’est l’échec des politiques restrictives d’accueil qui créent toujours plus de situations de non-droits, comme ces familles syriennes que la France ne peut reconduire dans leur pays mais que l’État refuse de régulariser et de loger. Ce sont des centaines de situations, dans l’agglomération lyonnaise, qui sont maintenues dans l’illégalité et la précarité.

L’État laisse s’organiser la concurrence avec les départements voisins qui n’accueillent pas et renvoient les besoins sur la Métropole de Lyon parce qu’elle met en œuvre une politique d’accueil digne, s’appuyant sur une tradition de l’hébergement portée par de grandes associations, renforcée par la majorité de Gauche depuis 2020. Or, la condition pour faire cesser les squats, bidonvilles et marchés de la misère qui dégradent nos villes, c’est d’organiser un accueil digne et responsable de toutes les personnes à la rue, en organisant un véritable service public de l’accueil et de l’accompagnement. Cet accueil digne doit permettre de construire des trajectoires d’insertion. Cela suppose aussi l’action contre les réseaux de trafiquants, de prostitution, d’exploitation de la misère et de la précarité. C’est d’abord une compétence de l’État qui a, bien sûr, les capacités de le faire.

C’est l’échec des politiques du logement d’Emmanuel Macron, qui préfère faciliter les expulsions locatives et faire les poches aux bailleurs sociaux que de construire du logement accessible à tous. La guerre contre le logement social crée une situation de concurrence terrible pour les demandeurs de logement. Dans l’agglomération lyonnaise, 9 demandeurs sont en attente pour chaque bénéficiaire d’un logement. Cela rend impossible la sortie des hébergements pour un logement et, donc, l’accueil en hébergement des derniers arrivés, migrants comme résidents. Et c’est ce dont témoignent aussi les choix budgétaires forts d’Emmanuel Macron, qui préfère consacrer 70 milliards d’euros par an dans la loi de Programmation militaire pour préparer la guerre, 40 fois plus que les dépenses d’hébergement ! Pour notre part, nous refusons la concurrence entre les demandeurs, entre logement et hébergement.

Enfin c’est l’échec de la politique internationale de la France. Comme tout l’Occident atlantiste, elle refuse de reconnaître sa responsabilité dans les situations de guerre et de sous-développement qui sont les premières causes des migrations. On ne peut rien comprendre à l’immigration en ne regardant que l’accueil. Le gouvernement dit vouloir réduire les arrivées, mais il aggrave les causes des départs. D’ailleurs, quand il assume les conséquences d’une guerre, il sait accueillir plus de 100 000 ukrainiens, au moment même où d’autres migrants étaient expulsés. Il contribue, avec l’extrême-Droite, à faire croire que les migrants mettent en péril nos équilibres économiques et sociaux, quand ce sont les coûts des guerres et dépenses militaires qui explosent contre les dépenses utiles de logement, d’éducation, de santé. Nos équilibres sociaux sont, d’abord, mis en cause par l’explosion de la précarité, de l’errance, des addictions, de la grande pauvreté, qui ne concerne pas que les migrants. Non, on ne peut pas s’en sortir avec plus de prisons, de murs et de soldats dans les pays du Sud ; c’est un cercle vicieux qui ne peut qu’alimenter les tensions et les guerres, donc les migrations.

Le dialogue se poursuit dans la majorité métropolitaine pour trouver des solutions permettant la mise à l’abri de toutes les mères isolées avec enfants en bas âge. Les communistes souhaitent contribuer à des initiatives qui unissent toutes les situations d’urgence et de mal-logement. Nous appelons à un dialogue entre élus, militants, citoyens sur ces questions qui divisent notre peuple. On ne peut défendre une situation particulière en ignorant les autres, une catégorie de demandeurs en ignorant les autres, une mère isolée avec nourrisson à la rue et pas une mère non isolée, ou avec un enfant de 3 ans et un jour. Il faut faire converger toutes les actions contre le mal-logement, pour les personnes à la rue, comme pour celles menacées d’expulsion, exploitées par des trafiquants dans un squat, en situation dramatique de suroccupation aggravée, pour les personnes âgées ou handicapées enfermées dans un logement en étage non accessible…

C’est pourquoi, nous demandons que la Métropole renforce sa politique d’hospitalité et nous appelons à unir tous les demandeurs de logement ou d’hébergement et à interpeller les politiques publiques nationales et l’ensemble des acteurs du logement et de l’hébergement.

Un nouveau ministre du Logement doit enfin prendre des décisions en rupture avec celles impulsées par les gouvernements successifs depuis 20 ans. Il faut réaffecter d’urgence deux milliards d’euros des dépenses militaires, un milliard d’euros pour le logement et un milliard d’euros pour l’hébergement. Nous demandons également que soit posée la question de la réquisition des logements et immeubles de bureaux laissés vacants à des fins spéculatives, afin de les mobiliser pour satisfaire aux besoins humains fondamentaux de notre population.

On ne peut sortir de la crise de l’hébergement d’urgence sans sortir de cette terrible crise générale du logement.

Pour un nouveau Front Populaire !

Les élu.e.s communistes, républicain.e.s et citoyen.ne.s du Rhône apporteront toutes leurs forces à la bataille pour empêcher l’arrivée de l’extrême-droite au gouvernement, battre ses candidats aux élections législatives prochaines.

L’accord, ce 10 juin, des forces de gauche et écologistes pour un nouveau Front Populaire est un premier pas indispensable. Il peut créer les conditions de mobilisations sociales et électorales.

Nous appelons nos concitoyens à créer un évènement, le 30 juin prochain, en plaçant partout des candidats de gauche au deuxième tour et en élisant le maximum de députés, le 7 juillet, pour reconstruire une gauche populaire et sociale.

Le Front Populaire, en 1936, c’est à la fois une victoire électorale, de puissantes grèves et des réformes qui restent dans les mémoires… congés payés, semaine de 40 heures, conventions collectives, créations de la SNCF, du CNRS, …

C’est pourquoi nous appelons les citoyens à s’organiser eux-mêmes, sous toutes les formes possibles, pour reconstruire une gauche populaire et sociale, un Front Populaire contre l’extrême-droite.

Les élu.e.s communistes, républicain.e.s et citoyen.ne.s appellent à combattre le rassemblement national dans les urnes, mais aussi dans les idées et les politiques publiques.

Car si Macron peut prendre le risque d’ouvrir la voie du pouvoir au Rassemblement National, c’est qu’ils sont tous d’accord sur les politiques économiques, sociales, internationales, migratoires.

L’urgence est de battre l’extrême-droite et que la gauche s’engage pour une autre politique économique et sociale, pour faire reculer les inégalités et les injustices, pour l’égalité, pour la paix et la coopération internationale.

Des moyens pour la psychiatrie et les soins de suite et de rééducation !

Le 25 mai devant l’Opéra, manifestation pour le maintien de Henry Gabrielle à Saint-Genis-Laval !

Depuis 10 ans, les mobilisations ne faiblissent pas -malgré les mensonges des HCL et des promoteurs des privatisations de la santé. Le vœu des élus communistes en Conseil de métropole, en 2022, a été un événement, avec une large majorité politique contre le projet des HCL -injustifié médicalement, financièrement, comme environnementalement.

Il faut renforcer la psychiatrie et les soins de suite et de rééducation pour répondre aux besoins des patients comme des proches et personnels médicaux. La réputation de Henry Gabrielle n’est plus à faire. La situation de la psychiatrie, dans notre pays, doit conduire à renforcer le site du Vinatier. La psychiatrie ne doit pas être uniquement tournée vers les neurosciences et a besoin d’un espace d’accueil entièrement dédié.

Les élus communistes de la Métropole participeront, le 25 mai, à la mobilisation pour Henry Gabrielle et invitent les 105 élus métropolitains qui ont voté le vœu en 2022 à participer à ce rassemblement.

Cécile Cukierman, Sénatrice, interpellera, à l’issue de cette journée, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur les moyens donnés à l’hôpital public pour la psychiatrie et les soins de suite et de rééducation.

Railcoop, les leçons d’une impasse !

L’annonce est brutale après des années de promesses et de mobilisations, mais elle confirme ce que disent les syndicats du ferroviaire depuis des années et les élus communistes, de Bordeaux à Lyon…

Les défenseurs de ce projet dit « coopératif » doivent tirer les leçons de l’échec et réaliser que, effectivement, c’est l’État qui doit décider d’une relance du réseau ferroviaire.

Toute l’histoire du rail montre que ce service ne peut être privé car aucune rentabilité de capital n’est possible sans raisonner sur un siècle, ce que seul peut faire l’État !

Nous appelons tous ceux qui ont défendu ce projet à relire ce qu’en disaient les défenseurs du service public, pour en tirer les leçons. On ne joue pas au capitalisme en laissant croire qu’on peut être sur le même terrain de jeu que les gros !

Il faut défendre le modèle coopératif quand il repose d’abord sur les métiers, les services, la relation au territoire, aux clients ; pas quand il repose d’abord sur un investissement lourd en capital ! Dans ce cas, c’est le service public et l’engagement de l’État qui est primordial.

Il faut, désormais, relancer la bataille du rail ! Autant pour le fret ferroviaire qui ne redémarre que bien peu, malgré les annonces, que pour les passagers.

Et il faut refuser d’opposer petites et grandes lignes, transversales et TVG. Le rail a besoin de toutes ses lignes !

– Il faut renationaliser le rail, refaire de la SNCF un monopole public de long terme, intégrant les infrastructures, les matériels, les services.

– Il faut un plan de relance des infrastructures ferroviaires, autant dans l’entretien des voies existantes que dans la relance des anciennes grandes lignes et le développement de nouvelles lignes grandes vitesse.

– Il faut obtenir, enfin, les engagements de l’État pour le CFAL dans sa totalité, pour les voies nouvelles à la Part-Dieu, la 4ème voie au sud.

– Il faut obtenir, enfin, de la Région l’engagement du réseau express métropolitain, un plan conjoint avec la métropole pour le développement des gares multimodales périphériques, l’articulation entre rail et transports urbains.

Nous appelons tous les défenseurs du rail à se mobiliser pour cette nouvelle bataille du rail !

Non à l’allotissement ! Oui à un retour en régie et un service public national des transports urbains !

Le prochain Conseil d’administration du SYTRAL se prononcera sur les délégataires du réseau TCL alloti en mars 2022 par décision du Conseil d’administration à laquelle nous nous étions opposés.

Nous rappelons les raisons de cette opposition au principe de l’allotissement.  Ce dernier organise une séparation des différentes missions du service public des mobilités au détriment des agents et, à terme, des usagers. Dans un contexte de difficultés de recrutement, l’allotissement n’est pas de nature à améliorer la situation. Notre objectif reste le retour en régie des TCL, comme nous avons sur le faire pour la régie de l’eau.

Opposés fermement au principe de l’allotissement, nous ne prendrons donc pas part à ce vote qui entérine une mise en concurrence entre opérateurs qui appartiennent tous à des acteurs publics (RATP, 100 % État – Kéolis, filiale SNCF à 70 % et Caisse des dépôts, 30% – Transdev, filiale Caisse des dépôts à 66 %) et qui devraient faire partie d’un même service public national des transports urbains.

Nous resterons attentifs :

– aux statuts des personnels et aux conditions de travail, condition de l’attractivité de métiers essentiels qui doivent être reconnus, rémunérés et qualifiés ;

– à l’amélioration de la qualité de service nécessaire pour répondre aux besoins de mobilité ;

– à l’enjeu de l’unité du service public, du refus de toute concurrence entre les modes gérés par opérateurs différents ; à la nécessité de permettre aux agents des parcours qualifiants dans l’ensemble des fonctions des TCL.

Concernant le contexte de cette nouvelle organisation des marchés du SYTRAL, nous rappelons notre double préoccupation :

– sur le renforcement des capacités des infrastructures lourdes et la nécessité d’augmenter les financements nécessaires ;

– sur la nécessaire amplification de l’effort tarifaire réalisé en début de mandat, avec l’abonnement gratuit et l’abonnement à 10 €.

Allotissement du réseau TCL… c’est toujours NON ! …

Les élus du SYTRAL Mobilités découvrent, ce 12 mars après-midi, le dossier de synthèse de l’appel d’offre qui sera proposé au CA du 28 mars, et au même moment le SYTRAL publie un communiqué de presse.

Nous rappelons notre opposition au principe de l’allotissement, qui organise une séparation des différentes missions du service public des mobilités au détriment des agents et, à terme, des usagers. Dans un contexte de difficultés de recrutement, l’allotissement n’est pas de nature à améliorer la situation. Notre objectif reste le retour en régie des TCL, comme nous avons sur le faire pour la régie de l’eau.

Nos élus au SYTRAL ne voteront pas sur les résultats d’une mise en concurrence entre opérateurs qui appartiennent tous à des acteurs publics (RATP, 100% État – Kéolis, filiale SNCF à 70 % et Caisse des dépôts, 30% – Transdev, filiale Caisse des dépôts à 66 %) et qui devraient faire partie d’un même service public national des transports urbains.

Nous resterons attentifs :

– aux statuts des personnels et aux conditions de travail, condition de l’attractivité de métiers essentiels qui doivent être reconnus, rémunérés et qualifiés ;

– à l’amélioration de la qualité de service nécessaire pour répondre aux besoins de mobilité ;

– à l’enjeu de l’unité du service public, du refus de toute concurrence entre les modes gérés par opérateurs différents ; à la nécessité de permettre aux agents des parcours qualifiants dans l’ensemble des fonctions des TCL.

Concernant le contexte de cette nouvelle organisation des marchés du SYTRAL, nous rappelons notre double préoccupation :

– sur le renforcement des capacités des infrastructures lourdes et la nécessité d’augmenter les financements nécessaires ;

– sur la nécessaire amplification de l’effort tarifaire réalisé en début de mandat, avec l’abonnement gratuit et l’abonnement à 10 €.

Quelle école publique voulons-nous ?

Parents d’élèves, syndicats enseignants, personnels éducatifs sont vent debout contre la réforme Attal qui signe la fin du collège unique, la mise en place de groupes de niveau qui vont aggraver les inégalités scolaires et entraîneront la suppression de dispositifs existants, car les moyens ne sont pas au rendez-vous.

Les mesures préconisées pour l’école publique prônent ouvertement un enseignement à deux vitesses, et vont plonger les collèges REP, REP+ dans de grandes difficultés. Les élèves en apprentissage vont encore, une nouvelle fois, en payer le prix fort !

Nous soutenons la mobilisation des parents d’élèves et des enseignants pour de meilleures conditions de travail, l’augmentation de salaires, la création de postes supplémentaires pour répondre aux besoins et permettre la baisse du nombre d’élèves par classe, le recrutement des enseignants en nombre suffisant -comme des personnels pédagogiques et administratifs, ceux dédiés à l’Accueil des enfants en situation de handicaps (AESH).

Le très court passage d’Amélie Oudéa-Castéra a témoigné du mépris de ce gouvernement pour l’école publique. Nous actons son départ.  Cependant, le changement de ministre à l’Éducation nationale ne change rien sur le fond et le manque de moyens toujours plus criant pour notre école publique et républicaine. Nous appelons à participer nombreux aux différentes initiatives des prochains jours.

Communiqué du 14 décembre 2023…

Nous n’approuvons pas l’augmentation des tarifs TCL.

Nous connaissons bien les difficultés des collectivités locales au regard de l’inflation et d’une politique gouvernementale qui se refuse à investir dans les transports publics, pourtant si nécessaires aujourd’hui.

Et nous partageons l’engagement de la majorité métropolitaine et du Sytral, en direction du Gouvernement, pour obtenir des moyens pour les transports en commun répondant aux besoins ainsi qu’une augmentation du Versement mobilité des entreprises.

Mais les hausses prévues vont toucher des catégories modestes, notamment parmi les collégiens et les lycéens, les familles nombreuses, les retraités et nous ne pouvons accepter l’augmentation de 5 % du tarif Solidaire réduit (10,50€), qui affaiblit notre ambition sociale de transports en commun pour tous.

Dans cette situation, les élus communistes et républicains s’abstiendront sur cette délibération.

ZFE : il faut remettre en cause la loi !

Crise démocratique et crise sociale (que nous avons traité en intervention liminaire « La France craque, et la démocratie avec… » rendent la crise environnementale explosive. Rien ne peut être fait sans reconstruire le fil d’une citoyenneté qui unisse contre les inégalités. Depuis deux ans, la Métropole et de nombreuses communes travaillent à la mise en œuvre de la loi rendant les ZFE obligatoires. Mais plus on avance, plus les citoyens comprennent les conséquences de cette loi et plus elle est interrogée, mise en cause, contestée.

Cette loi est mauvaise. Elle ne répond pas aux exigences de la qualité de l’air. Elle ne s’appuie pas sur les expériences réussies de réduction de la pollution. Elle divise notre peuple en opposant ceux qui peuvent payer des véhicules neufs chers et ceux qui doivent faire avec de vieux véhicules même bien entretenus. Elle oppose ceux qui ont accès à des mobilités alternatives et les autres. C’est une loi injuste et inefficace, elle doit être défaite !

C’est le sens du vote des élus communistes contre le projet d’extension de la ZFE métropolitaine ce 26 juin en Conseil de métropole et de l’intervention le présentant.