Archives de catégorie : Déclarations et Communiqués

Railcoop, les leçons d’une impasse !

L’annonce est brutale après des années de promesses et de mobilisations, mais elle confirme ce que disent les syndicats du ferroviaire depuis des années et les élus communistes, de Bordeaux à Lyon…

Les défenseurs de ce projet dit « coopératif » doivent tirer les leçons de l’échec et réaliser que, effectivement, c’est l’État qui doit décider d’une relance du réseau ferroviaire.

Toute l’histoire du rail montre que ce service ne peut être privé car aucune rentabilité de capital n’est possible sans raisonner sur un siècle, ce que seul peut faire l’État !

Nous appelons tous ceux qui ont défendu ce projet à relire ce qu’en disaient les défenseurs du service public, pour en tirer les leçons. On ne joue pas au capitalisme en laissant croire qu’on peut être sur le même terrain de jeu que les gros !

Il faut défendre le modèle coopératif quand il repose d’abord sur les métiers, les services, la relation au territoire, aux clients ; pas quand il repose d’abord sur un investissement lourd en capital ! Dans ce cas, c’est le service public et l’engagement de l’État qui est primordial.

Il faut, désormais, relancer la bataille du rail ! Autant pour le fret ferroviaire qui ne redémarre que bien peu, malgré les annonces, que pour les passagers.

Et il faut refuser d’opposer petites et grandes lignes, transversales et TVG. Le rail a besoin de toutes ses lignes !

– Il faut renationaliser le rail, refaire de la SNCF un monopole public de long terme, intégrant les infrastructures, les matériels, les services.

– Il faut un plan de relance des infrastructures ferroviaires, autant dans l’entretien des voies existantes que dans la relance des anciennes grandes lignes et le développement de nouvelles lignes grandes vitesse.

– Il faut obtenir, enfin, les engagements de l’État pour le CFAL dans sa totalité, pour les voies nouvelles à la Part-Dieu, la 4ème voie au sud.

– Il faut obtenir, enfin, de la Région l’engagement du réseau express métropolitain, un plan conjoint avec la métropole pour le développement des gares multimodales périphériques, l’articulation entre rail et transports urbains.

Nous appelons tous les défenseurs du rail à se mobiliser pour cette nouvelle bataille du rail !

Non à l’allotissement ! Oui à un retour en régie et un service public national des transports urbains !

Le prochain Conseil d’administration du SYTRAL se prononcera sur les délégataires du réseau TCL alloti en mars 2022 par décision du Conseil d’administration à laquelle nous nous étions opposés.

Nous rappelons les raisons de cette opposition au principe de l’allotissement.  Ce dernier organise une séparation des différentes missions du service public des mobilités au détriment des agents et, à terme, des usagers. Dans un contexte de difficultés de recrutement, l’allotissement n’est pas de nature à améliorer la situation. Notre objectif reste le retour en régie des TCL, comme nous avons sur le faire pour la régie de l’eau.

Opposés fermement au principe de l’allotissement, nous ne prendrons donc pas part à ce vote qui entérine une mise en concurrence entre opérateurs qui appartiennent tous à des acteurs publics (RATP, 100 % État – Kéolis, filiale SNCF à 70 % et Caisse des dépôts, 30% – Transdev, filiale Caisse des dépôts à 66 %) et qui devraient faire partie d’un même service public national des transports urbains.

Nous resterons attentifs :

– aux statuts des personnels et aux conditions de travail, condition de l’attractivité de métiers essentiels qui doivent être reconnus, rémunérés et qualifiés ;

– à l’amélioration de la qualité de service nécessaire pour répondre aux besoins de mobilité ;

– à l’enjeu de l’unité du service public, du refus de toute concurrence entre les modes gérés par opérateurs différents ; à la nécessité de permettre aux agents des parcours qualifiants dans l’ensemble des fonctions des TCL.

Concernant le contexte de cette nouvelle organisation des marchés du SYTRAL, nous rappelons notre double préoccupation :

– sur le renforcement des capacités des infrastructures lourdes et la nécessité d’augmenter les financements nécessaires ;

– sur la nécessaire amplification de l’effort tarifaire réalisé en début de mandat, avec l’abonnement gratuit et l’abonnement à 10 €.

Allotissement du réseau TCL… c’est toujours NON ! …

Les élus du SYTRAL Mobilités découvrent, ce 12 mars après-midi, le dossier de synthèse de l’appel d’offre qui sera proposé au CA du 28 mars, et au même moment le SYTRAL publie un communiqué de presse.

Nous rappelons notre opposition au principe de l’allotissement, qui organise une séparation des différentes missions du service public des mobilités au détriment des agents et, à terme, des usagers. Dans un contexte de difficultés de recrutement, l’allotissement n’est pas de nature à améliorer la situation. Notre objectif reste le retour en régie des TCL, comme nous avons sur le faire pour la régie de l’eau.

Nos élus au SYTRAL ne voteront pas sur les résultats d’une mise en concurrence entre opérateurs qui appartiennent tous à des acteurs publics (RATP, 100% État – Kéolis, filiale SNCF à 70 % et Caisse des dépôts, 30% – Transdev, filiale Caisse des dépôts à 66 %) et qui devraient faire partie d’un même service public national des transports urbains.

Nous resterons attentifs :

– aux statuts des personnels et aux conditions de travail, condition de l’attractivité de métiers essentiels qui doivent être reconnus, rémunérés et qualifiés ;

– à l’amélioration de la qualité de service nécessaire pour répondre aux besoins de mobilité ;

– à l’enjeu de l’unité du service public, du refus de toute concurrence entre les modes gérés par opérateurs différents ; à la nécessité de permettre aux agents des parcours qualifiants dans l’ensemble des fonctions des TCL.

Concernant le contexte de cette nouvelle organisation des marchés du SYTRAL, nous rappelons notre double préoccupation :

– sur le renforcement des capacités des infrastructures lourdes et la nécessité d’augmenter les financements nécessaires ;

– sur la nécessaire amplification de l’effort tarifaire réalisé en début de mandat, avec l’abonnement gratuit et l’abonnement à 10 €.

Quelle école publique voulons-nous ?

Parents d’élèves, syndicats enseignants, personnels éducatifs sont vent debout contre la réforme Attal qui signe la fin du collège unique, la mise en place de groupes de niveau qui vont aggraver les inégalités scolaires et entraîneront la suppression de dispositifs existants, car les moyens ne sont pas au rendez-vous.

Les mesures préconisées pour l’école publique prônent ouvertement un enseignement à deux vitesses, et vont plonger les collèges REP, REP+ dans de grandes difficultés. Les élèves en apprentissage vont encore, une nouvelle fois, en payer le prix fort !

Nous soutenons la mobilisation des parents d’élèves et des enseignants pour de meilleures conditions de travail, l’augmentation de salaires, la création de postes supplémentaires pour répondre aux besoins et permettre la baisse du nombre d’élèves par classe, le recrutement des enseignants en nombre suffisant -comme des personnels pédagogiques et administratifs, ceux dédiés à l’Accueil des enfants en situation de handicaps (AESH).

Le très court passage d’Amélie Oudéa-Castéra a témoigné du mépris de ce gouvernement pour l’école publique. Nous actons son départ.  Cependant, le changement de ministre à l’Éducation nationale ne change rien sur le fond et le manque de moyens toujours plus criant pour notre école publique et républicaine. Nous appelons à participer nombreux aux différentes initiatives des prochains jours.

Communiqué du 14 décembre 2023…

Nous n’approuvons pas l’augmentation des tarifs TCL.

Nous connaissons bien les difficultés des collectivités locales au regard de l’inflation et d’une politique gouvernementale qui se refuse à investir dans les transports publics, pourtant si nécessaires aujourd’hui.

Et nous partageons l’engagement de la majorité métropolitaine et du Sytral, en direction du Gouvernement, pour obtenir des moyens pour les transports en commun répondant aux besoins ainsi qu’une augmentation du Versement mobilité des entreprises.

Mais les hausses prévues vont toucher des catégories modestes, notamment parmi les collégiens et les lycéens, les familles nombreuses, les retraités et nous ne pouvons accepter l’augmentation de 5 % du tarif Solidaire réduit (10,50€), qui affaiblit notre ambition sociale de transports en commun pour tous.

Dans cette situation, les élus communistes et républicains s’abstiendront sur cette délibération.

ZFE : il faut remettre en cause la loi !

Crise démocratique et crise sociale (que nous avons traité en intervention liminaire « La France craque, et la démocratie avec… » rendent la crise environnementale explosive. Rien ne peut être fait sans reconstruire le fil d’une citoyenneté qui unisse contre les inégalités. Depuis deux ans, la Métropole et de nombreuses communes travaillent à la mise en œuvre de la loi rendant les ZFE obligatoires. Mais plus on avance, plus les citoyens comprennent les conséquences de cette loi et plus elle est interrogée, mise en cause, contestée.

Cette loi est mauvaise. Elle ne répond pas aux exigences de la qualité de l’air. Elle ne s’appuie pas sur les expériences réussies de réduction de la pollution. Elle divise notre peuple en opposant ceux qui peuvent payer des véhicules neufs chers et ceux qui doivent faire avec de vieux véhicules même bien entretenus. Elle oppose ceux qui ont accès à des mobilités alternatives et les autres. C’est une loi injuste et inefficace, elle doit être défaite !

C’est le sens du vote des élus communistes contre le projet d’extension de la ZFE métropolitaine ce 26 juin en Conseil de métropole et de l’intervention le présentant.

Des investissements pour les collèges sans plus attendre !

La Métropole a organisé, ce 6 avril au Transbordeur, des Assises des quartiers populaires qui ont abordé de nombreux sujets concernant les inégalités sociales et territoriales et les politiques publiques devant y répondre.

S’il y a eu beaucoup de témoignages et de questions concrètes, un sujet n’a pas été abordé : l’état des collèges et le schéma directeur d’investissement de la Métropole.

Un jeune collégien a, pourtant, exprimé une des attentes des élèves… des collèges de 500 élèves maximum… Pour l’instant, ce n’est pas du tout un objectif que la Métropole a pris en compte dans son Schéma directeur des collèges, même à long terme.

Et les annonces d’investissement dans les collèges de Vénissieux, reconstruction de Aragon et restructuration lourde de Triolet en sont encore au stade d’annonce. Les études, et seulement les études, sont lancées pour Triolet dans ce mandat ; rien ‘est annoncé pour Aragon.

Pourtant, les investissements de la Métropole sont importants : pour les voies lyonnaises ; pour les mobilités, en général ; pour de grands dossiers, comme la restructuration de Perrache.

Pourtant, les collèges sont une compétence entière de la Métropole.

Cette situation n’est plus acceptable. Il ne faut plus attendre. Les collégiens ont besoin d’une accélération forte des investissements de la Métropole avant 2026.

Les élus communistes appellent les parents et les enseignants à la mobilisation pour mettre nos collèges sur le sommet de la pile des dossiers métropolitains.

Les élus communistes métropolitains :

– Léna ARTHAUD (Villeurbanne)

Marie-Christine BURRICAND (Portes du sud)

Christiane CHARNAY (Lônes et coteaux)

Raphaël DEBÛ (Lyon-ouest)

Thierry HAON (Portes du sud)

Pierre-Alain MILLET (Portes du sud)

Michèle PICARD (Portes du sud)

Les élus communistes vénissians dans les collèges :

Saïd Hamidou ALLAOUI (collège Triolet)

Sophia BRIKH (collège Aragon)

Véronique FORESTIER (adjointe à l’éducation)

Amel KHAMMASSI (collèges Aragon et Triolet)

Oui, nous sommes communistes et républicains !

Les élus de Droite et du Centre, dans l’opposition au Conseil de la Métropole, multiplient dans leurs interventions les références positives aux positions des élus communistes, détournant le joli nom de « camarade » en laissant croire que nous pourrions être politiquement proches.

Nous ne sommes ni le supplément d’âme ni la caution morale de la Droite qui cherche ainsi à se donner une image sociale, tout en faisant croire que nous serions en difficulté dans la majorité métropolitaine.

Les élus communistes de la Métropole sont une force utile à la majorité métropolitaine. Nous avons fait un choix clair, nous soutenons une majorité de Gauche et écologistes pour défendre une métropole des communes et des citoyens et sortir d’une métropole de la concurrence et des inégalités, pour être utile face aux urgences sociales.

Tout le monde sait qu’il y a des différences de points de vue dans la majorité métropolitaine, sur l’Europe, sur la place des communes, sur le service public, sur la décarbonation de l’énergie, …

Nous en discutons en toute franchise dans la majorité, et s’il peut nous arriver d’avoir un vote différencié sur une délibération, nous le faisons toujours en transparence avec l’exécutif et en toute responsabilité pour ne pas mettre en cause la majorité métropolitaine.

Nous prenons donc avec humour les références de Droite aux « camarades communistes ». Nous savons bien que, derrière l’humour et les sourires, les droites représentent toujours d’abord les intérêts des plus riches, du patronat, la défense d’un système économique et politique qui domine la France depuis des siècles ; bref, un conservatisme politique. Et quand nous utilisons le beau nom de « République », ce n’est pas pour l’humour mais parce que nous nous inscrivons dans l’histoire révolutionnaire de la France et que nous défendons une rupture avec cette société capitaliste injuste et inefficace en proposant d’inventer une nouvelle république, une République sociale.

Oui, nous sommes communistes et républicains !

Solidarité avec les agents et les élus du 4° arrondissement de Lyon !

Déclaration des élu.e.s communistes et républicain.e.s du Rhône -

Nous, élus communistes et républicains des communes du Rhône et de la Métropole de Lyon, condamnons avec la plus grande fermeté le saccage inadmissible de la mairie du 4ème arrondissement de Lyon.

Nous disons tout notre soutien aux agents municipaux qui ont vu leur outil de travail détruit, sans autre effet que d’en priver les habitantes et habitants de la Croix-Rousse.

Nous affirmons notre solidarité envers les élus de cet arrondissement, qui n’ont pu que constater, la rage au ventre, l’étendue des dégâts.

Cet acte de violence gratuite, stupide, dessert grandement la formidable mobilisation populaire contre le projet inique de réforme des retraites, mobilisation qui a mis en échec le gouvernement et le président de la République. Les individus qui ont commis cet acte sont les idiots utiles du gouvernement et les complices de la dégradation des services publics. De fait, ils sont les adversaires du peuple.

Symbole de la République, lieu de la démocratie de proximité, service public du quotidien, une mairie est un bien commun de tous les citoyens et citoyennes. L’attaquer, c’est attaquer symboliquement toutes celles et ceux qui sont attachés au processus démocratique, ouvert au débat contradictoire des idées, à la construction collective des réponses politiques aux besoins de la population.

ZFE 2023… Pour une mobilité métropolitaine propre et juste !

Déclaration des élu.e.s communistes et républicain.e.s du Rhône -

Nous apprenons par la presse, ce lundi 13 février, la décision du Président de la Métropole d’un changement important du projet de déploiement de la ZFE. Nous nous félicitons de cette décision, qui prend en compte les réserves et inquiétudes exprimées par de nombreux acteurs.

Nous avons eu bien raison d’alerter depuis 2 ans en Conseil de Métropole, comme dans les concertations et réunions de travail nombreuses. Le Président de la Métropole en tient compte en reportant la décision et en prenant en compte une partie des discussions… La discussion doit se poursuivre, sur le fond, pour contribuer à une mobilité métropolitaine respectueuse de ses habitants, une mobilité propre et juste.

– Pourquoi cette primauté au diesel dans les causes prises en compte de pollution automobile ? Les étiquettes Crit’Air sont inadaptées à une action efficace. Elles ne tiennent pas compte des émissions de frottement, des émissions de CO2, de l’entretien du véhicule. Elles légitiment un véhicule hybride lourd, à la conduite brutale et interdisent un véhicule diesel léger, bien entretenu et utilisé en écoconduite… L’évaluation d’un véhicule devrait être associée à son contrôle technique.

– Pourquoi annoncer aujourd’hui « 2028 », date qui a, en plus, été évoquée comme report possible des élections métropolitaines ? L’idée exprimée par de nombreux acteurs, et reconnue par le Président, est de lier le déploiement de la ZFE au développement des transports en commun et de toutes les alternatives à la voiture individuelle. Nous pensons que c’est, alors, le prochain plan de déplacement métropolitain qui doit fixer le cadre futur des mobilités métropolitaines et, notamment, la part modale de la voiture et le niveau de transports en commun nécessaire. Nous pensons que cela conduira à réévaluer le niveau d’investissements du SYTRAL, pourtant doublé par l’actuelle majorité, mais qui ne permet de réaliser que les projets déjà connus et qui ne suffira pas à apporter une réponse massive d’une alternative sérieuse à la voiture. Ce plan de déplacement métropolitain sera discuté, nous l’espérons, dans un contexte nouveau du projet de RER métropolitain si les discussions entre la Métropole et la Région aboutissent. Elles pourraient créer les conditions nouvelles pour une intervention de l’État, faisant écho aux annonces présidentielles…

– Le nouvel agenda doit intégrer un plan de consolidation du SYTRAL pour sortir des difficultés de recrutement, de maintenance, de qualité de service.

– Ce report est aussi l’occasion de mieux prendre en compte la situation économique de l’automobile, dans un contexte de concurrence et de restructuration exacerbée au niveau mondial, d’une décision de sortie du moteur thermique dont les enjeux et les conséquences doivent être discutés, et des impacts sur le marché de l’entretien avec de nombreuses fermetures de garages. Il faut, notamment, mieux comprendre l’impact de ces évolutions sur le marché de l’occasion, pour ne pas jeter à la casse trop de véhicules qui pourraient apporter une réponse à un coût social et environnemental maîtrisé. Cette connaissance du marché de l’occasion permettra de mieux cibler le niveau d’aides jugé, très souvent, comme insuffisant.

Enfin, il reste la question des sanctions. Nous considérons qu’un habitant qui ne peut changer de véhicule ni de mobilité n’est pas un délinquant. Le principe de faire payer un PV ZFE, indépendamment de la situation de la personne et des efforts faits ou non pour tenir compte de la ZFE, est injuste d’autant plus quand la ZFE autorise des véhicules lourds, qui ne sont propres que par leur classification…

Nous en tirons une conclusion importante. La légitimité politique de la métropole ne peut se construire contre la légitimité des communes. Les politiques métropolitaines ont besoin de se construire avec les communes, dans la diversité de leurs situations géographiques, sociales, politiques. C’est ce que nous appelons la métropole des communes et des citoyens.

C’est pourquoi les élus communistes poursuivront leurs efforts pour faire connaître la ZFE aux habitants et faire de nouvelles propositions pour une ZFE juste socialement.