Archives de catégorie : Éducation et Culture

Contre les DSP dans la restauration scolaire !

2021-0814 - Restauration scolaire - Avenant n° 1 aux 4 contrats de DSP -

Mme la Conseillère BURRICAND : Une explication de vote, monsieur le Président.

Sur cette délibération, nous nous abstenons car nous nous sommes toujours opposés aux DSP pour les cantines dans les collèges.

Merci.

La vidéo de l’intervention : /https://youtu.be/N5g22dGdmjI?t=18688

Les Arts du cirque au Puizoz Grand Parilly !

2021-0681 - Projet de Cité internationale des Arts du cirque -

Mme la Vice-Présidente PICARD : Monsieur le Président, mesdames, messieurs, depuis plusieurs années, les acteurs institutionnels, la filière culturelle et des arts du cirque, au niveau local, travaillent de concert dans le but de faire naître un projet de pôle consacré aux arts du cirque sur le territoire. La création de la Cité internationale des Arts du cirque est le résultat de cette réflexion commune, le fruit de ce travail conjoint.

Dès sa genèse, la Métropole s’est investie aux côtés de ses partenaires pour mener à bien cette démarche ambitieuse, visant à proposer un lieu à rayonnement métropolitain, innovant et inclusif, dédié à la multiplicité des pratiques des arts du cirque. Ces objectifs s’inscrivent en parfaite cohérence avec la politique menée par la collectivité en matière culturelle. La volonté d’accompagner la création de ce nouvel équipement a en outre été réaffirmée dans les orientations stratégiques de la politique culturelle métropolitaine 2021-2026.

La présente délibération conforte cet engagement de poursuivre l’accompagnement des porteurs de projet à chaque étape, de l’étude préalable à la réalisation de l’équipement.

En 2021, le projet s’est concrétisé par le choix de l’ensemble des partenaires d’implanter ce pôle sur le site du Puisoz Grand Parilly à Vénissieux, avec l’accord de la Ville de Vénissieux. La Métropole étant engagée dans l’opération d’aménagement global du Grand Parilly, y intégrer un équipement culturel de cette envergure témoigne d’une mise en œuvre volontariste correspondant aux orientations énoncées dans sa politique culturelle. 

Ce choix de lieu répond, d’une part, à l’enjeu de rééquilibrage de l’offre culturelle, crée un maillage du territoire permettant la diffusion des arts du cirque et, d’autre part, contribue à ancrer cet équipement sur un site accessible, à proximité des transports et des services.

En effet, l’opération d’aménagement du Puisoz Grand Parilly, conçue comme un projet d’ensemble, lui assure la vocation d’un véritable lieu de vie, attractif pour les habitants, les entreprises ainsi que tous les acteurs de la vie locale.

Dans ce projet d’aménagement, une importante réserve foncière avait été actée pour la réalisation d’un équipement d’agglomération. Porte d’entrée de la Métropole de Lyon, idéalement desservi par les transports en commun, métro et tramway mais aussi adapté au développement des mobilités douces, c’est donc un site plus que pertinent.

Aussi, en venant compléter la proposition faite aux habitants et aux entreprises du Puisoz Grand-Parilly, la future CIAC intègre un espace de vie de qualité, végétalisé, pensé pour répondre aux besoins et aspirations de tous les publics au quotidien, à la fois en matière de services, de commerces et de loisirs. En ce sens, la CIAC s’inscrit en complémentarité de l’offre existante et multiplie les possibilités de partenariat avec les acteurs locaux au cœur d’un territoire dynamique.

L’implantation de cette discipline, riche et variée, des arts du cirque -susceptible d’être pratiquée à tous les âges et encore peu présente localement- conduit à envisager de nombreuses approches artistiques et sportives, en y intégrant des enjeux liés à l’inclusion sociale, à l’éducation et à la santé de toutes et tous.

Dès lors, il convient de saluer la réalisation de ce projet phare, qui constitue indéniablement, de par son rayonnement et le maillage territorial qu’il impulse, un atout non-négligeable pour le territoire métropolitain et la filière des arts du cirque.

Je vous remercie.

La Métropole prend ses responsabilités !

2021-0680 - Vénissieux - Saint Fons - Construction d'un collège -

Mme la Conseillère BURRICAND : Je compléterai rapidement les propos de ma collègue pour dire combien nous nous félicitons de la construction de ce nouvel établissement destiné aux collégiens de Saint Fons et Vénissieux. D’abord, parce qu’il répond aux besoins d’une population scolaire croissante ; ensuite, parce qu’il ne cède pas aux sirènes « d’une mixité sociale petit bras » qui combat toute construction de collège dans les villes frappées par les inégalités sociales. Évidemment, l’annonce des réhabilitation/reconstruction des collèges Aragon et Triolet -que parents d’élèves, enseignants et élus locaux demandaient depuis très longtemps au travers de diverses actions depuis près de vingt ans- est une décision que nous apprécions sans oublier la reconstruction du collège Alain à Saint Fons entamée.

La qualité des locaux ne fait pas tout, mais elle est un élément important pour que les élèves se sentent bien et que les parents gardent confiance dans l’école de la République mais aussi dans la commune dans laquelle ils vivent ; de la même manière, la qualité des équipements sportifs est essentielle pour permettre la diversité des pratiques, dépasser les freins liés à l’argent ou au sexe.

Léna Arthaud l’a dit. La lutte contre l’inégalité scolaire ne peut se concevoir sans des transformations profondes de la société, l’école prend d’autant sa place dans l’ascenseur social que l’ensemble de la société progresse dans ce sens. Nous ne pouvons que constater que ce n’est pas le cas dans la période. N’oublions pas non plus le rôle émancipateur de l’école pour permettre aux générations de disposer des outils permettant de penser librement en citoyens éclairés. Les derniers mois montrent les dangers de la période.

La Métropole prend ses responsabilités ; l’État -entre la précarité des AESH, les suppressions de postes dans divers domaines, la fin des ZEP pour mieux individualiser les établissements et substituer le contrat au droit- affaiblit les collèges et l’école républicaine. Mais, même dans ce moment difficile, notre groupe maintient l’ambition que nos établissements deviennent des établissements d’excellence permettant aux enfants des quartiers populaires d’accéder au mieux et -qui sait- de donner envie à des familles de quartiers plus favorisés d’y inscrire leur enfant.

300 millions d’euros pour l’éducation !

2021-0679 + 2021-0680 - Constructions d'un collège à Albigny sur Saône et d'un autre à Vénissieux - Saint Fons -

Mme la Conseillère ARTHAUD : Madame la Vice-Présidente, madame la Vice-Présidente à l’éducation, cher-e-s collègues, nous ferons cette intervention à deux voix avec Marie-Christine Burricand, et nous voterons favorablement ces délibérations.

Tout d’abord, notre groupe politique se félicite de la mise en œuvre d’un schéma directeur concernant les collèges, qui va permettre, enfin, d’avoir une vision sur du moyen et long terme. Nous héritons, aujourd’hui, d’une situation catastrophique liée à l’absence d’un tel schéma les années précédentes, doublé d’un sous-investissement sur les questions d’éducation. Force est de constater aujourd’hui, et nombreux sont ceux qui le dénoncent depuis plusieurs années, un manque criant de collèges, des bâtiments en mauvais état, des mauvaises conditions d’accueil pour les élèves. Le choix de la majorité métropolitaine de porter à 300 millions d’euros le budget consacré à l’éducation va permettre, dans le mandat, de répondre à l’urgence que nous connaissons tous. Avec la création de cinq nouveaux collèges sur le mandat ainsi que la réhabilitation d’une grosse dizaine d’autres bâtiments, la Métropole prend enfin ses responsabilités.

Ce schéma directeur se double d’une réelle politique éducative, comme cela a été présenté à la rentrée et comme madame Moreira vient de le rappeler. Cependant, malgré la nécessité d’avoir une politique éducative, il ne faut pas céder à la tentation de laisser à l’école seule la responsabilité de pallier aux problèmes de la société, notamment sur les questions d’égalité femmes/hommes ou sur les questions d’écologie. Le grand débat que nous connaissons sur la création de cours d’école non genrées, par exemple, ne peut n’avoir pour seule réponse que la disparition des terrains de foot au profit d’arbres. Réfléchissons à dégenrer les usages plutôt que les espaces, permettons aux filles de s’approprier les terrains de foot et autorisons les garçons à sauter à la corde, dans et hors de l’école. Autre exemple, ne laissons pas aux seuls enseignants la responsabilité d’apprendre aux enfants à trier les déchets, dans l’espoir qu’ils rapportent ces pratiques à la maison, tout en les culpabilisant parce qu’ils n’ont pas installé de poubelle de tri dans leur classe.

Il faut se méfier de la déconnexion qu’il peut exister entre les assemblées d’élus et la réalité, et j’invite vraiment chacun des élus à se rendre dans des établissements scolaires, à y rester, à discuter avec les élèves, la communauté éducative, les parents d’élèves, pour se rendre compte de la nécessité d’un plan d’urgence pour l’éducation.

Les élèves ont, certes, besoin d’être accueillis dans des locaux vivables, mais ce n’est pas le seul problème. D’autres questions, qui relèvent plus ou moins des compétences métropolitaines, méritent d’être considérées.

La question des élèves qui attendent plus d’un an pour avoir une notification MDPH, celle du manque d’AESH, du manque d’enseignants, du manque de moyens dans les classes pour aménager les espaces, les outils, les apprentissages pour les élèves.

La question des élèves qui vivent dans des situations de très grande précarité : ils sont peut-être très contents d’être dans un beau collège, mais ils ne sont pas nécessairement disponibles pour apprendre. On ne va pas aller leur faire un cours sur « manger un petit déjeuner équilibré » alors que leur problématique est, d’abord, d’avoir quelque chose à manger.

En tant que professeur des écoles, à Villeurbanne, en REP+, je tiens à me faire la porte-parole de tous ceux et toutes celles qui vont travailler tous les matins pour la réussite de tous les élèves, qui ont les mains dans le cambouis, qui font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont et qui se font tomber dessus par des politiques, des pseudo-scientifiques qui n’ont qu’un but idéologique en tête : privatiser notre école publique.

Avant de laisser la parole à ma camarade Marie-Christine Burricand, j’en appelle à tous les élus métropolitains à se joindre aux luttes des enseignants, des AESH, des AED pour demander un plan d’urgence sur l’éducation.

Je vous remercie.

Sur le fond, à l’est, rien de nouveau !

2021-0709 - Décines-Charpieu - Projet de salle Aréna - Déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU-H -

M. le Conseiller DEBÛ : Monsieur le Président, madame la Vice-Présidente, chers collègues, voici revenu le dossier de la salle Aréna, qui nous avait déjà fait débattre longuement en décembre dernier. La consultation est finie et, sans grand étonnement, le commissaire-enquêteur aura rendu un avis favorable, assorti de quelques recommandations pour faire bonne mesure.

Il n’en reste pas moins que, sur les 41 avis (véritablement) recueillis, 24 sont « défavorables », 11 « favorables » et 5, sans doute macronistes, « et pour et contre » (et vice versa). Ce n’est donc pas exactement un plébiscite enthousiaste.

Et, si je voulais être taquin, je ferais remarquer qu’étrangement le projet d’extension du centre commercial, juste de l’autre côté de l’autoroute, n’a pas rencontré les mêmes grâces. C’est pourtant la même logique, bétonner pour consommer…

Sur le fond du projet, ma foi, à l’est, rien de nouveau !

Les recommandations du commissaire-enquêteur reprennent, pour l’essentiel, des annonces que l’OL avait déjà formulées :

– Réduction de l’impact environnemental du chantier ;

– Végétalisation ;

– Covoiturage ;

– Non concomitance des événements entre le Grand stade et l’Aréna ;

– Dispositif d’insertion sociale ;

– Tarif préférentiel pour les résidents ;

– Participation au financement d’une passerelle au-dessus de l’autoroute, sans précision sur les montants pour le moment ;

– Et, enfin, soutien à la filière musicale, mais sans plus de précision non plus.

Pour ma part, je recommanderai l’achat de panier artistique auprès de la structure « Ouvrir l’Horizon », qui, après les Pays de la Loire, vient de voir le jour en AURA. OH Aura-« Ouvrir l’Horizon » est une association qui regroupe artistes et techniciens, intermittents et indépendants -avec le soutien de compagnies marraines-, afin de proposer des créations originales sous la forme de ce que l’on appelle des « paniers artistiques ». Dans l’esprit, c’est une sorte d’AMAP culturel. Pour le coup, c’est un soutien direct aux artistes et techniciens, dans l’esprit de l’Économie sociale et solidaire. Et, après l’année écoulée, les artistes en ont vraiment besoin ! Ce serait là une contribution utile de l’événementiel à l’art, une sorte d’hommage du vice à la vertu.

Je vous remercie.

« Il n’y a pas d’émancipation politique sans émancipation culturelle ! »

2021-0585 - Stratégie culturelle 2021-2026 -

Mme la Conseillère ARTHAUD : Monsieur le président, monsieur le Vice-Président à la culture, cher.e.s collègues, nous nous félicitons de ce plan quinquennal sur la stratégie culturelle, rendu possible grâce à un fort accroissement des moyens alloués par la Métropole à la culture.

La culture n’est pas une catégorie comme une autre de l’action publique. C’est une condition de la politique, celle qui donne le sens de notre combat pour l’émancipation humaine, et qui mérite qu’on lui accorde des moyens conséquents .

La stratégie proposée dans cette délibération se structure autour de trois objectifs principaux, que nous partageons :

– Développer la culture comme levier d’inclusion sociale, notamment à travers l’éducation culturelle et artistique ;

– Accompagner la structuration de la filière culturelle pour la rendre plus résistante et garantir l’indépendance et la diversité des acteurs ;

– Garantir un maillage territorial de l’offre culturelle et participer à la création d’un récit commun.

Cette stratégie repose également sur deux enjeux transversaux : l’éco-responsabilité et l’égalité entre les femmes et les hommes.

Cette stratégie induit donc une politique culturelle qui s’adresse à tous, dans une perspective de transformation du réel pour, davantage, de justice sociale et l’émancipation de tous.

C’est une politique qui assume l’héritage de l’histoire de la décentralisation culturelle, conduite dès les années 50 par Jeanne Laurent -mais aussi des Vilar, Dasté, Sarrazin, Clavé-, qui avait pour objectif de permettre à tous d’accéder à la culture, sur tous les territoires.

C’est une politique qui s’inscrit dans l’héritage de l’éducation populaire, développant l’éducation culturelle et artistique dans et hors de l’école, pour s’adresser à tous, quel que soit le milieu social.

C’est une politique qui affirme la nécessité de l’égalité entre les femmes et les hommes, alors qu’aujourd’hui l’immense majorité des grandes institutions culturelles est dirigée par des hommes.

C’est une politique résolument engagée à Gauche, que nous soutiendrons.

Vous l’aurez compris, la culture est, pour nous, une question fondamentalement politique, nous inscrivant dans la lignée de Marx ou de Gramsci, qui affirment tous deux sous des formes diverses qu’« il n’y a pas d’émancipation politique sans émancipation culturelle ».

Je vous remercie, et nous voterons bien évidemment favorablement cette délibération.

Pourquoi une subvention pour des collèges privés ?

CP-2021-0567 - Collèges privés sous contrat d'association avec l'État - Subventions d'investissements - 2021 -

M. le Conseiller DEBÛ : Merci monsieur le Président, madame la Vice-Présidente, nous nous interrogeons sur ce rapport parce que, face au sous-investissement chronique dont la ligne a été malheureusement victime, il nous semble que nous aurons un besoin assez important d’augmenter, dans la PPI, les financements destinés aux collèges publics et donc du coup, nous sommes un peu dubitatifs face à une subvention pour des collèges privés. On part du principe qu’il n’y a déjà pas assez d’argent pour les collèges publics, donc des subventions non obligatoires pour les collèges privés nous semblent peut-être un peu de trop et nous aimerions pouvoir revenir justement plutôt sur la question de l’augmentation de la PPI et c’est pourquoi nous nous abstiendrons sur ce rapport. Merci.

M. LE PRÉSIDENT : Madame la Vice-Présidente Moreira.

Mme la Vice-Présidente MOREIRA : Je vous remercie pour ces interventions qui montrent bien l’importance que l’investissement dans les collèges recueille aux yeux de l’ensemble des élus. Donc, c’est une bonne chose qu’on aille tous dans le même sens.

En ce qui concerne la subvention qui est proposée ici et ce que nous autorise la loi Falloux, il n’y a, effectivement, pas eu d’augmentation à ce jour. Vous avez vu que les critères ciblent des points indispensables notamment de sécurité et d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, donc ce qui entraîne une meilleure qualité de l’accueil pour l’ensemble des élèves et nous engageons à un travail avec les responsables diocésains pour voir comment mieux adapter nos aides, à l’effort également que le diocèse fera en faveur de leurs responsabilités dans l’accueil de la diversité sociale.

M. LE PRÉSIDENT : Merci.

Pour un débat contradictoire… sur la COMUE…

CP-2021-0554 - Contrat de plan État-Région (CPER) 2015-2020 - Fabrique de l'Innovation - Subventions d'équipement à la Communauté d'universités et établissements (COMUE) Université de Lyon et à l'Université Jean Moulin Lyon 3 -

M. le Conseiller DEBÛ : Merci monsieur le Président, c’était simplement dans la continuité des remarques que nous avions pu faire sur ce dossier et faire remarquer qu’il pose question, notamment auprès des syndicats des différentes équipes qui sont impliquées. C’était pour introduire une demande formelle pour qu’un débat puisse avoir lieu dans notre assemblée, un débat contradictoire avec les acteurs et notamment les syndicats qui, sur bien des points, ont des doutes pour le moins ou en tout cas des oppositions. Il serait bon que nous puissions instruire ce dossier, plus complètement. Et, donc, en attendant, nous nous abstiendrons comme nous l’avons fait sur les précédents dossiers qui concernaient ce sujet. Merci.

Pour un plan de développement de l’offre scolaire !

CP-2021-0355 - Vénissieux - Saint Fons - Vaulx en Velin - Francheville - Extensions de collèges publics -

M. le Conseiller DEBÛ : Merci beaucoup, monsieur le Président. Mes chers collègues, ce rapport porte sur l’extension des collèges Aragon à Vénissieux, Alain à Saint Fons ainsi que deux autres collèges à Vaulx en Velin et à Francheville.

Alors, évidemment, nous ne pouvons que soutenir cette délibération parce qu’elle est indispensable au vu de l’augmentation de la population scolaire et si je peux me permettre, il est un peu regrettable que cette augmentation n’ait pas été anticipée plus en amont, parce que, pour autant, quand on arrive au collège, cela veut dire que les enfants sont quand même d’un certain âge et donc, du coup, cela fait au moins une bonne dizaine d’années qu’on peut prévoir leur arrivée dans ces cohortes nouvelles.

Pour autant plus que des extensions, c’est bien de la création de nouveaux établissements scolaires dont nous avons besoin et nous soutenons, à ce titre, la création en devenir d’un nouveau collège à Vénissieux qui servira, à la fois, les familles de la Commune de Vénissieux et celles de Saint Fons. Il me semble important que nous puissions rassurer ces familles et assurer aux familles que ce collège verra bien le jour sous cette mandature.

Plus largement, je profite de la délibération pour demander le plan de développement de l’offre scolaire, tant en termes de créations d’établissements parce que là encore, c’est un besoin qui est identifié sur un ensemble assez large de territoire, au nord, au sud, à l’est et à l’ouest, d’extension mais également de réhabilitation de ces établissements. Nous serons, bien sûr, évidemment attentifs à la qualité de ces extensions et à la qualité de la vie scolaire pendant les travaux, parce qu’on sait toujours que cela vient perturber un petit peu l’organisation de la vie des élèves dans ces établissements-là et plus que cela. Vraiment, j’insiste sur la dimension de création parce qu’on ne pourra pas continuer indéfiniment de rajouter des modulaires ou des classes dans les différentes écoles. Donc, c’est d’avoir un plan de développement pondéré et équitable sur l’ensemble du territoire.

Je veux également profiter de la prise de parole pour rassurer madame la Vice-Présidente Véronique Moreira, de notre soutien sur ce chantier prioritaire mais nous serons, évidemment, à ses côtés autant que de besoin et si elle doit faire appel à nous, nous serons évidemment présents et, donc, nous voterons cette délibération avec plaisir.

Je vous remercie.

M. LE PRÉSIDENT : Merci. Madame Moreira, souhaitez-vous ajouter un mot ?

Mme la Vice-Présidente MOREIRA : Non, peut-être, simplement pour dire que les questions qui sont posées sont essentielles, en effet, et que jusqu’à présent, je remercie, entre parenthèses, monsieur Kimelfeld pour son intervention.

Les services de la Métropole assurent le suivi mais effectivement, c’est important aussi de rencontrer les élus. Donc, j’ai rencontré mes prédécesseurs aussi sur ce poste. Simplement, ce qui a été constaté et, monsieur le Président, vous l’avez dit à plusieurs reprises, c’est qu’aucun schéma structurant n’avait été établi pour les collèges. Donc, nous avons travaillé sur ce schéma structurant qui va aboutir et puis qui sera présenté dans les prochains jours et les prochaines semaines et qui pourra permettre de lire, de façon claire, l’état des lieux et les engagements de la Métropole, à la fois dans les constructions et dans les réhabilitations.

Relever le défi du financement de la rénovation énergétique des patrimoines publics !

2021-0415 - Plan de rénovation énergétique du patrimoine bâti -

Mme la Conseillère BURRICAND : Monsieur le Président, chers collègues, cette délibération fera, j’en suis sûr, consensus : il est urgent d’engager ces chantiers pour traiter des bâtiments métropolitains qui sont des passoires thermiques et, donc, aussi des charges importantes dans nos budgets, mais c’est l’occasion, justement, de souligner l’ampleur de la tâche ! Nous traitons ici, à la marge, l’Hôtel de Métropole qui, à lui seul, demanderait sans doute deux fois le montant de cette délibération et nous traitons deux collèges parmi les dix-neuf étudiés.

Dans le cadre du décret tertiaire fixant les objectifs de réduction des consommations citées dans ce rapport, nous devrons déclarer, en septembre prochain, l’état de l’ensemble de notre patrimoine relevant de ce décret -bâtiment, donc, de plus de 1 000m²- ; il doit en exister largement plus de cent. Nous devons aussi fixer l’année de référence servant à mesurer la réduction, et définir nos priorités et l’ampleur des investissements nécessaires. À l’évidence, s’il y a beaucoup de financements potentiels, personne ne sait à quelle hauteur nous pouvons espérer être aidés sur une des politiques majeures d’investissement sur notre patrimoine. Je pense, notamment, qu’une évaluation des besoins d’investissements totaux est nécessaire.

Nous pensons que ce sujet mériterait d’être traité avec l’ensemble des Communes de la Métropole, qui sont toutes dans le même besoin, et faire front pour obtenir des engagements concrets de l’État.

Nous voterons évidemment cette délibération.