Archives de catégorie : Courriers

Alerte à l’Opéra !

Courrier de Bernard Genin, Président du groupe, au Préfet le 20 avril 2017 -

Monsieur le Préfet,

Face à l’inquiétude et à la souffrance des salariés de l’Opéra national de Lyon, nous vous alertons sur la dégradation de leurs conditions de travail et vous engageons à porter toute l’attention nécessaire au rétablissement du dialogue social et des droits des personnels.

L’organisation du temps de travail de fait irrégulier, mais non planifié et dans les conditions actuelles de sous-effectifs, engendre surcharge de travail et pression sur les personnels, source de souffrance et de conflits. Nous vous alertons sur le  non-respect de la Convention signée entre l’Opéra, l’État, la Ville de Lyon, la Région et la Métropole. De plus, suite au conflit de novembre-décembre, un protocole a été signé mais, à ce jour, il n’est toujours pas respecté. Sur les 400 personnes employées par l’Opéra (250 Ville de Lyon, 160 privé), avec une vingtaine de postes de fonctionnaires gelés, le directeur n’a pour seuls recours que la précarité et la multiplication de recrutements d’intermittents.

En outre, les délocalisations des décors (en Italie), des costumes (en Roumanie), du mobilier (en Chine, en Inde) et des accessoires, entraînent une démotivation des personnels, avec un sentiment de dépréciation. La qualité moindre des productions réalisées en délocalisation oblige systématiquement à ce qu’ils soient repris, partiellement ou entièrement, par les ateliers de l’Opéra. Dès lors, quel est l’intérêt ? La direction défend ce système de productions délocalisées au travers de l’argument de la « coproduction ». Or, il ne s’agit pas de « coproduction » mais bien de délocalisation économique puisque le coût serait de moitié inférieur à celui d’un atelier de la région.

Le projet de la Fabrique de l’Opéra constituait de véritables perspectives d’améliorations pour les salariés, des conditions de travail renouvelées. Le désengagement de la Ville de Lyon et de la Métropole sur ce dossier, suscite l’incompréhension des personnels et un réel sentiment d’abandon accentué dans ce contexte de conditions de travail dégradées.

En trois ans, il y a eu 14 démissions, un licenciement, 11 procédures de licenciement ayant fait l’objet d’une procédure prud’homale. Aujourd’hui, les représentants des salariés souhaitent un vrai dialogue social et l’annulation des gels de postes afin de faire face à l’épuisement professionnel qui gagne tous les métiers, agents d’accueil et administratifs, techniciens, artistes. Si la santé physique et mentale des personnels  reste une priorité absolue, dans tous les domaines professionnels, elle est à l’évidence essentielle dans une structure créative ayant vocation au rayonnement international.

Dans l’attente de votre réponse,

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, nos salutations distinguées.

Bernard GENIN, le Président

Alerte à l’Opéra !

Courrier de Bernard Genin, Président du groupe, au Président de la Métropole le 12 avril 2017 -

Monsieur le Président,

Face à l’inquiétude et à la souffrance des salariés de l’Opéra national de Lyon, nous venons vous alerter sur leurs conditions de travail difficiles dues à un emploi du temps très irrégulier, d’où une surcharge de travail, et au non-respect de la Convention signée entre l’Opéra, l’État, la Ville de Lyon, la Région et la Métropole puisque la Direction fait appel au travail illégal en délocalisant la sous-traitance et l’activité. De plus, suite au conflit de novembre-décembre, un protocole a été signé mais il est toujours non respecté à ce jour. Sur les 400 personnes que l’Opéra emploie -250, Ville de Lyon ; 160, privé-, une vingtaine de postes de fonctionnaires étant gelés, le directeur a donc comme seuls recours la précarité et la multiplication de recrutements d’intermittents.

En outre, les délocalisations des décors (en Italie), des costumes (en Roumanie), du mobilier (en Chine, en Inde) et des accessoires -pour une qualité moindre et que les ateliers, de ce fait, doivent chaque fois reprendre, en partie ou entièrement- entraînent une démotivation des personnels, qui se sentent fort dépréciés. De plus, c’est pour 100 à 200 000 € qui ne sont pas faits à Vénissieux, et la Direction se défend chaque fois par le problème de la « coproduction ». Or, il ne s’agit pas de « coproduction » mais bien de délocalisation économique.

Dans ce contexte, Monsieur le Président, le désengagement de la Ville de Lyon et de la Métropole sur le projet de Préfabrique de l’Opéra n’est-t-il pas un frein à l’emploi sur l’agglomération ? Aujourd’hui, les représentants des salariés souhaitent un vrai dialogue social et annuler le gel de postes afin de faire face à l’épuisement professionnel qui gagne tous les métiers -des agents d’accueil et administratifs aux techniciens et artistes. En trois ans, 14 démissions et un licenciement ! 11 procédures de licenciement ont fait l’objet d’une procédure prud’homale ! Reconnaissance du travail, promotion interne, … sont essentiels pour un lieu de vie créatif qui se souhaite à rayonnement international.

Dans l’attente de votre réponse,

Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

Bernard GENIN, le Président

Quid de l’hôpital Henry Gabrielle ?

Courrier de Bernard Genin, Président du groupe, au Président de la Métropole le 6 mars 2017 -

Monsieur le Président,

Alertés par le Comité de défense Henry Gabrielle qui rassemble des patients et leurs familles, des soignants, la CGT, nous venons à vous pour vous questionner de nouveau sur Henry Gabrielle et la décision de son transfert à Desgenettes.

D’abord, nous sommes tous d’accord pour reconnaître qu’il faut rénover cet hôpital. C’est une nécessité. Or, vous avez choisi, Monsieur le Président, le transfert au lieu de faire des travaux d’aménagement sous prétexte d’économie et cela crée un fort sentiment de colère, voire de discrimination, chez les personnes en situation de handicap et leurs familles. 38 M€ de travaux contre 30 millions à Desgenettes, le calcul est vite fait en ces temps d’économies sans précédent ! 38 millions à Gabrielle, ce serait une offre de 284 lits, soit une augmentation de 102 places ; alors que 30 millions à Desgenettes, seulement 168 lits, soit une baisse de 15 places. Alors que les insuffisances en matière de nombre de lits sont connues, ce transfert aggraverait encore la situation. Quelles sont les priorités, quand l’hôpital est géré selon les critères de rentabilité d’une entreprise, quand les budgets sont coupés, quand on supprime 17 000 postes ? Sauf que, la réalité à Henry Gabrielle, c’est quand même la question du handicap et de tout ce que cela suppose comme soins, bien-être, vie quotidienne, etc.

Ce qui nous amène au deuxième point, et au slogan des Hospices Civils de Lyon sur les murs de l’hôpital Édouard Herriot : « L’environnement devient partie intégrante du soin ». Henry Gabrielle, avec son parc -fondamental pour les patients, les familles mais aussi les soignants-, répond complètement à cette volonté. À Desgenettes, on ne retrouvera jamais l’environnement de Henry Gabrielle d’autant plus que tout est aménagé à Saint Genis Laval (commerces, parkings, …). Qu’en est-il à Desgenettes ? Quand on nous dit : « c’est un moyen de faire des économies », on est en droit d’écouter aussi les soignants qui parlent d’« efficacité pour un retour plus rapide à l’autonomie ». Henry Gabrielle fait ses preuves tous les jours ! Desgenettes n’est qu’une « opportunité » ! Alors, comment ne pas croire qu’on ferme un hôpital pour patients lourdement atteints ?

Monsieur le Président, face au désarroi et au sentiment de relégation, il serait souhaitable de prendre en compte questionnements, propositions quant à cette décision de transfert.

Dans l’attente de vous lire,
Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

Le Président,
Bernard GENIN

Quid du collège Aragon à Vénissieux ? … bis

Courrier de Marie-Christine Burricand au Vice-Président "Enfance, éducation, collèges" -

Monsieur le Vice-Président,

Cher Collègue,

Par la présente, je viens vous rappeler, en tant que représentante de la Métropole au Conseil d’administration du collège Aragon, que depuis plusieurs mois, le collège Aragon est en attente de travaux importants pour son fonctionnement et la sécurité des élèves et personnels.

Voici, pour rappel, les plus urgents :

  • D’abord, les travaux concernant notamment les dysfonctionnements du portail parking professeurs, qui ne se ferme toujours pas correctement, et du portillon de la loge. Travaux validés, mais qui n’avancent pas ou dont le collège n’a aucune nouvelle.
  • De plus, ce collège est toujours en attente de la réfection des WC des étages qui sont dans un état lamentable, au point d’être difficilement utilisables par les élèves. Ce chantier a fait l’objet de plusieurs visites. Les parents d’élèves s’étonnent que la situation n’avance pas.

L’ensemble des travaux a été discuté avec les services. Nous ne rappelons là que les plus urgents, au regard de la sécurité et de l’hygiène.

Sachant que vous allez mettre tout en œuvre dans l’intérêt de ce collège,

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Vice-Président, ma considération distinguée.

Marie-Christine BURRICAND, Conseillère métropolitaine

Quid des assistants familiaux et indemnité retraite ?

Courrier de Marie-Christine Burricand à la Présidente de la commission "Développement solidaire et action sociale" -

Madame la Présidente,

J’ai reçu, en permanence, des représentants de l’AFAR (Association des familles d’accueil du Rhône) qui m’ont sollicitée au sujet des départs à la retraite des assistants familiaux. En effet, dans le cadre de la loi, les assistantes familiales du secteur public peuvent bénéficier d’une indemnité de retraite, à certaines conditions :

1° –   de verser une indemnité de départ à la retraite aux assistants familiaux remplissant les conditions cumulatives suivantes (article R. 422-21 du code de l’action sociale et des familles) :

  • 2 ans d’ancienneté ;
  • Rupture du contrat de travail postérieurement à l’entrée en jouissance d’une pension à taux plein du régime général d’assurance vieillesse ;
  • N’ayant pas fait l’objet d’un licenciement pour faute grave ou lourde.

Le montant de cette indemnité de départ à la retraite sera calculé sur les mêmes bases que l’indemnité de licenciement, à compter du 1° janvier 2011 ;

2° –   de prévoir l’inscription de la dépense correspondante au chapitre 012 nature 64128 du budget départemental.

Il semble que les assistantes familiales qui prennent leur retraite aujourd’hui n’en aient pas bénéficié, et qu’un certain flou demeure sur cette question. Pouvez-vous nous préciser la position de la Métropole à ce sujet ?

Veuillez agréer, Madame la Présidente, mes salutations distinguées.

Marie-Christine BURRICAND, Conseillère métropolitaine

Quid du collège Aragon, à Vénissieux ?

Courrier de Marie-Christine Burricand à la Vice-Présidente "Enfance, éducation, collèges" -

Madame la Vice-Présidente,

Chère Annie,

Par la présente, je viens vous faire part, en tant que représentante de la Métropole au Conseil d’administration du collège Aragon, que j’ai été alertée par Monsieur le Principal sur des questions importantes.

D’abord, l’une touchant aux portails d’entrées du collège : celui par où accèdent les élèves et celui qui donne accès aux logements des enseignants. Face à des dysfonctionnements importants des deux portails, qui les rendent inopérants quant à la fermeture du bâtiment, le principal craint, à juste titre, des intrusions. Des travaux ont été demandés à l’Unité territoriale, mais ils n’ont pas encore été réalisés. Aujourd’hui, ils deviennent urgents.

Ensuite, Monsieur le Principal m’a signalé l’état déplorable d’un certain nombre de sanitaires aux niveaux du restaurant scolaire et du bâtiment principal qui nécessite une remise en état urgente, d’autant que ce collège, pourtant ancien, n’est pas dans la PPI.

Enfin, il m’a fait part de la situation d’un ouvrier professionnel contractuel qui remplace un agent en longue maladie. Celui-ci effectue un travail important pour le collège, et a permis que soient repeintes un certain nombre de salles. Malheureusement, ses contrats s’arrêtent tout de suite avant les vacances scolaires, ce qui l’oblige à poser une semaine de congés avant les vacances. Donc, d’une part, le collège perd une semaine de travail et, d’autre part, si l’agent pouvait travailler pendant les vacances scolaires, compte tenu de ses compétences en peinture et bâtiment, il pourrait procéder à la remise en état des couloirs. Ce qui n’est possible qu’en l’absence des élèves. Une solution allant dans ce sens peut-elle être envisageable ?

Dans tous les cas, une visite sur site de ce collège rassemblant les représentants de l’administration, l’équipe pédagogique, les parents d’élèves et les services concernés me paraît indispensable, d’autant que la nécessité de travaux était signalée depuis un certain nombre d’années.

Sachant que vous allez mettre tout en œuvre dans l’intérêt de ce collège,

Je vous prie d’agréer, Madame la Vice-Présidente, ma considération distinguée.

Marie-Christine BURRICAND, Conseillère métropolitaine

Quid des subventions d’envergure locale ?

Courrier de Bernard Genin, Président du groupe, au Président de la Métropole le 22 septembre 2015 -

Monsieur le Président,

Lors du Conseil d’hier, le groupe Communiste, Parti de gauche et républicain a demandé qu’une information soit faite en direction des associations subventionnées précédemment dans le cadre des dotations cantonales.

En effet, la très grande majorité de ces associations n’ont pas été informées de la reconduction du dispositif. Nous demandons donc qu’une information leur soit faite, et que le délai de dépôt des dossiers soit prolongé jusqu’à la mi-octobre afin qu’elles puissent déposer leur demande.

N’ayant pas eu de réponse, nous nous permettons de vous faire part de nouveau de notre inquiétude, et de celle des associations.

Vous remerciant de l’intérêt que vous voudrez bien porter à nos demandes,

Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

Bernard GENIN, Président