Comme pour la ZFE, sur des dossiers d’aménagement urbain qui exacerbent les tensions entre habitants, cyclistes et automobilistes, résidents et passagers, jeunes et anciens, handicapés, … le Président doit donner du temps aux transformations, donc aux concertations, pour construire le plus large rassemblement des citoyens, des communes, de l’immense majorité qui peut se retrouver dans de nombreuses politiques publiques malgré les crises économiques, sociales et démocratiques.
Dans un contexte de rigueur financière contrainte, il faut dire ce qui est prioritaire et ce qui peut être ralenti, voire reporté. Sur les premières années, nous avons privilégié les modes actifs et la végétalisation, moins le social et les collèges. Nous pouvons faire évoluer nos priorités pour les deux années qui viennent et montrer plus fortement les priorités pour lesquelles l’État est en défaut, quitte à entrer en conflit sur des partenariats qui ne permettent pas de répondre aux urgences, comme sur le logement ou sur le rail.
Bref, l’enjeu de 2024 est d’élargir les bases populaires de notre majorité pour une métropole humaine, sociale, solidaire, qui garantit les droits et fait reculer les inégalités.