L’après 24 avril…

Abstention en hausse, extrême-Droite en forte hausse et un président sortant, pour la première fois, renforcé, jamais les élections n’ont illustré aussi fortement la profondeur de la crise politique en France, la fracture entre le ressenti de la majorité de ceux qui travaillent, des quartiers populaires, et la représentation électorale dans le vote.

La mécanique bien huilée de la 5ème République et de cette élection présidentielle au suffrage, faussement, universel nous a encore une fois enfermé dans un choix infernal entre le pire et le mauvais.

C’est un véritable choix de classe qui s’est exprimé, illustré par la géographie du vote dans la métropole de Lyon, directement lié aux revenus médians par commune. Un choix renforcé par l’abstention massive dans le monde ouvrier.

La démocratie est plus qu’en panne. Et la guerre, qui tonne, et les budgets militaires, qui s’envolent, rendent toujours plus difficile la construction d’une unité populaire autour d’un projet démocratique. C’est le contexte dans lequel nous travaillons dans une métropole qui a des ressources, mais qui fait face à une crise du logement, de la précarité, des réfugiés, des incivilités, de la pauvreté qui exigerait une toute autre politique nationale.