Mme la Conseillère PIETKA : L’extension du travail dominical constitue une régression sociale, une atteinte au Code du travail -du moins ce qu’il en reste- et une accentuation de la flexibilité. Les femmes en sont encore trop souvent les victimes, déjà contraintes au travail à temps partiel, au travail sous-rémunéré. Pouvons-nous prétendre qu’elles seraient volontaires pour travailler le dimanche ? Ce n’est pas très sérieux, c’est le plus souvent par obligation et non sur la base d’un prétendu volontariat.
Sur le fond de ce rapport, on nous affirme que les ouvertures dominicales accroîtraient l’attractivité et le rayonnement des territoires de la Métropole mais les grands centres commerciaux, ces temples de la consommation ne capteront pas pour autant l’argent que les ménages n’ont pas, malgré l’engouement qu’ils suscitent tel un miroir aux alouettes. Nous savons donc que cette extension du travail dominical ne sera, au bout du compte, pas créatrice d’emploi, pas plus qu’elle ne servira à la prospérité du commerce de proximité.
Comme l’an dernier, notre groupe votera contre cette délibération.