51 000 monuments aux morts dans nos communes, ce n’est pas assez ? Un général vient dire au Congrès des maires qu’il faut se préparer à voir mourir nos enfants ! Mais pour qui ? Pour la Nation ou pour une géopolitique mondiale des ressources et des marchés ? Et depuis quand la « grande muette » décide des guerres ? « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels », disait Anatole France.
Demandons à la jeunesse ce qu’elle veut, elle répondra : « Des profs dans nos classes, des moyens pour l’éducation, pour le logement, pour l’insertion, pas pour la guerre ! »Si notre pays était attaqué, il faudrait se défendre mais, aujourd’hui, il faut se battre pour nos acquis sociaux et civilisationnels, pour la culture de paix !
Nous refusons que l’avenir de nos enfants soit écrit dans la peur et le sang. Nous refusons que la jeunesse paie de sa vie les erreurs et les renoncements des grandes puissances. Nous refusons un budget qui donne 7 milliards de plus aux armées pour en enlever 8 aux collectivités !
Exiger la paix, ce n’est pas la faiblesse, un rêve naïf : c’est la condition même de l’avenir. Jamais la paix n’a été maintenue en préparant la guerre. Qui veut la paix prépare la paix !