Avec un vote de suppression de la loi ZFE par une commission de l’Assemblée nationale, la droite extrême et l’extrême droite se présentent en défenseurs des milieux populaires, alors qu’au dernier conseil de Métropole, la droite proposait un vœu disant être pour la ZFE et demandant le rétablissement, par le gouvernement, des aides au changement de véhicule.
Depuis le début, les communistes alertent sur l’enjeu social. Les élus communistes métropolitains avaient voté contre la mise en œuvre de cette loi, malheureusement seuls à gauche. Depuis des mois, ils demandent l’annulation de cette loi pour la réécrire totalement, redéfinissant les étiquettes « Crit’Air » à partir des contrôles techniques (et pas seulement de l’âge du véhicule) et supprimant le volet « sanction », injuste et illégitime.
Il faut rouvrir le chantier d’une vraie loi pour la qualité de l’air, à partir de l’enjeu sanitaire -y compris de l’enjeu des moyens de santé publique-, des enjeux de chauffage -en accélérant le développement des réseaux de chaleur urbain et des pompes à chaleur- et des enjeux de mobilité -avec le développement du rail et des transports en commun.