La profondeur de la crise politique éclate après la retombée du soufflé médiatique du Nouveau monde… La République, qui se voulait une et indivisible, était inégale et trop souvent injuste mais héritière de services publics, de sécurité sociale, de droits du travail, de logement social. Les coups de boutoirs des Gouvernements « de Gauche et de Droite » pour baisser le coût du travail et les dépenses publiques ont cassé notre « modèle social ». Selon une enquête récente, une large majorité de Français, face à leur situation actuelle, est ou craint de tomber dans la précarité.
La Métropole de Lyon est un exemple : sa ville centre a chassé ses usines, et la majorité de ses ouvriers, devenant une ville de cadres supérieurs ; son attractivité s’est construite contre son aire urbaine, appauvrie. Elle est l’incarnation de la concurrence mondialisée, jusqu’à la ségrégation territoriale entre ses Communes. Son projet politique se révèle une rupture démocratique avec l’intercommunalité, une technostructure qui a éloigné citoyens et élus. La « communication » métropolitaine ne peut compenser cet affaiblissement d’une citoyenneté de la proximité.
Le pays est « éclaté », « émietté ». Les Français se taisent… divisés… opposés… enfermés dans un espace médiatique, qui met en scène des fractures sociétales pour cacher toute revendication sociale…. Puis, la colère surgit… libère la parole… et le peuple se retrouve, autour des ronds-points, et nous l’espérons, au travail… Cette démocratie qui « crève les yeux », au sens propre malheureusement, est à bout.
Les Communistes sont disponibles avec tous pour tout bousculer et réinventer la République sociale, la seule qui puisse reconstruire une France de progrès.