Un collectif (PCF, Verts, Insoumis, CGT, CNL, ATTAC, …) lance une campagne pour que l’eau de la Métropole ne soit pas une simple marchandise mais un bien public.
Veolia, qui gère à ce jour l’eau potable, assure à ses actionnaires des bénéfices substantiels. Ce qui est un coût pour les usagers.
Une régie publique permettrait de redistribuer des millions d’euros pour les usagers, la préservation de la ressource, la protection de l’environnement.
Il y a incohérence entre la délégation au privé pour la production et distribution de l’eau alors que l’assainissement est géré en régie.
Pour donner une cohérence, la Métropole peut et doit décider d’un service public de production, distribution, assainissement de l’eau et gestion de l’eau dans l’environnement, pour la biodiversité et face au changement climatique.
Cette régie pourra mettre autour de la table élus, citoyens, associations. Pour une pratique démocratique, en évitant une seule gestion technocratique et opaque.
Le retour en régie publique -déjà acté à Paris, Montpellier ou Nice- comme la gestion publique de l’assainissement ici démontrent de la compétitivité sociale et environnementale de la régie publique.
Nous avons les moyens et les compétences pour une telle gestion publique.
De même, cela permettrait de créer une tarification progressive sur l’eau, avec la gratuité des quantités indispensables à une vie digne, tout en pénalisant les gaspillages. C’est ainsi garantir l’accès à l’eau pour les plus modestes.
Nous soutenons donc cet appel à mettre en chantier la procédure de retour en gestion publique et citoyenne de l’eau dans notre Métropole.