Mme la Conseillère BURRICAND : La ville de Vénissieux participe au dispositif contre les perturbateurs endocriniens et je suis, personnellement, très sensible à ces questions, ayant été confrontée, dans ma vie, à quelques questions de santé.
Mais, je voulais dire à monsieur Florestan Groult, en toute bienveillance, qu’il faut faire attention à la manière dont on parle de ces sujets. Parce que, moi, je me suis sentie un peu attaquée en tant que femme et c’est pour ça que je voulais réagir.
Je vous dis pourquoi. Je suis vraiment pour que la contraception masculine se généralise et qu’enfin les hommes s’emmerdent un peu avec cette question. Il n’y a pas de problème !
Mais, honnêtement, une femme -puisqu’on parle de ces questions- est féconde, en gros, pendant quarante ans, tous les mois et, en plus, la vie sexuelle d’une femme ou d’un homme -puisqu’on en parle- est très variée sur la durée de toute une vie… avec des moments de couple régulier, … Je ne rentre pas dans le détail… Vous connaissez la vie mieux que moi… enfin, au moins, aussi bien que moi…
Donc, la contraception féminine -dans la liberté, l’indépendance et l’autonomie qu’elle a données aux femmes, dans le choix de choisir leur destinée- est un acquis que je défends fortement. Et la pilule contraceptive a des défauts évidemment, des effets secondaires, qu’il ne faut point non plus grossir, comme d’autres moyens de contraception.
Mais, sur la durée de toute une vie et dans la variété des moyens de contraception, je pense qu’on aurait tort de stigmatiser ce moyen-là, dans une situation où beaucoup de jeunes femmes, de jeunes filles, aujourd’hui, n’ont pas accès à la contraception, pour des tas de raisons.
Donc, soyons prudents dans la manière dont on en parle. Parce que, moi, je revendique le droit de décider !
La vidéo de l’intervention : /https://youtu.be/N5g22dGdmjI?t=18330