Mme la Conseillère BURRICAND : Monsieur le Président, chers collègues, cette délibération confirme, effectivement, l’augmentation de la demande de classes en collège dans notre métropole et nous constatons que cette question est, pour partie, prise en compte, et dans l’urgence, par cette délibération pour permettre une rentrée 2019 dans de bonnes conditions.
L’augmentation du nombre de collégiens est, pour nous, une gageure : le chiffre d’un collège à construire par an sur notre territoire est avancé. C’est aussi un signe de vitalité de la métropole et de nos Communes, une chance pour l’avenir de tous ces jeunes, une grosse responsabilité car le collège reste souvent le sas où l’avenir d’un jeune se décide quant à sa formation.
Il y a eu une époque, pas si lointaine, où l’on nous promettait la fermeture des collèges des Minguettes, à la fois parce que notre population baissait et parce qu’il aurait fallu les sortir des quartiers dits « difficiles » pour les rendre plus attractifs. Nous sommes donc plutôt satisfaits de constater qu’un collège comme Michelet, qui voit sa population augmenter, va être agrandi et qu’une cantine scolaire in situ y sera ouverte apportant ainsi de meilleures conditions à la fois aux collégiens et aux personnels éducatifs, techniques et administratifs.
Nous espérons que les extensions annoncées permettront que la prochaine rentrée scolaire se déroule de bonne façon, sans pour autant sacrifier à la qualité des infrastructures.
Vous annoncez la nécessaire création d’un nouveau collège pour Vénissieux et pour Saint Fons, et pointez les difficultés sur Grignard, qui accueillent des jeunes de Vénissieux et de Lyon. Nous espérons, et nous sommes certains, que vous ne manquerez pas d’associer les Communes à ce projet, notamment concernant leur localisation.
Mais, monsieur le Président, cette délibération qui est une bonne chose va, en même temps, laisser sur leur faim nombre de collèges qui sont confrontés à la vétusté de leurs locaux et à l’attente, depuis de nombreuses années, de travaux qui n’ont jamais été entamés. Je pense, par exemple, au collège Aragon que monsieur Desbos connaît bien. Et cela génère parfois, à tort ou à raison, un sentiment d’injustice.
C’est pourquoi, tout en reconnaissant les efforts entrepris, nous pensons qu’il est absolument nécessaire, pour notre assemblée, de disposer d’un bilan transparent de l’état des collèges : des travaux rénovation/construction nécessaires, des investissements. En somme, d’un Plan pluriannuel qui nous permettrait de voir un peu plus loin que la prochaine rentrée et qui, en même temps, donnerait confiance à la fois aux enseignants et aux parents quant à l’avenir des collèges et de leurs gamins.